vendredi 10 juillet 2009

Hissée la grand' voile!



La dernière semaine phocéenne aura été un festival! Normal, les lancements sont toujours une successions de jours fébriles et celui-ci n'échappait pas à la règle. Nous avons terminé deux mois d'examens, enfin, mais le Maru ne pouvait partir sans tous ses certificats! Le soir du dernier oral, veille des résultats, la fine équipe s'est retrouvée dans les bureaux de l'armement pour fêter ça: il y avait là quelques odeurs d'adieux! Pour ne pas rester sur ces notes, nous avons tous filé vers le Vieux Port, mené un digne barathon et fini dans des bars de mauvaise réputation...


Le lendemain, les résultats, globalement bon, tombaient. Le Maru était libre! Empaquetage alors. Pour ajouter aux tracasseries, l'annexe est tombée en panne, rendant les transbordements un peu plus complexes. Aussi, avant de partir, je voulais auditionner un membre d'équipage potentiel, avec lequel j'échangeais depuis quelque temps déjà via msn: le jour je remplissais les cartons, et la nuit: le plein de câlins! Las, pourquoi n'ai-je pas connu ce délicieux jeune homme plus tôt! Nous nous entendons bien... je crois qu'il me ressemble, même physiquement, on note un mimétisme étrange. Mais vint, le départ, camion et aller-retour pour vider l'appartement, rendre les clés. L'annexe réparée, je la menais à Cassis dans un petit hangar où elle passera l'été. Le lendemain: train pour Paris, transition.


Je suis allé faire un saut au Centre Pompidou, que je n'avais jamais visité. Un peu déçu par rapport au Tate Modern, mais en matière de contemporain, je pense que tout est éminemment subjectif! Une nuit au pied de Montmartre plus tard et nous hissions le grand pavois, donnions de la corne et enfin, larguions les amarres.


Le Triton Maru a remis les voiles! Je me suis écroulé à Roissy, ai zonné à Trudeau et première escale: le Maru découvre les cantons de l'est défaits de leur gangue de neige! Comme c'est vert! Cela change de la Provence, je n'étais plus habitué à voir un tel gazon! Et le jardin à l'anglaise, frais de rosé le matin me ravît.


Le vieil Amiral et Madame tiennent leur maison avec toujours autant d'amour et, malgré le décalage, nous fîmes honneur au premier repas. Le commissaire et ses moustaches rousses nous a reconnus, il est venu se frotter et nous a mordillé le pied!


Je vais dormir encore, cette semaine fut folle!

1 commentaire:

  1. J'ai découvert que j'étais dans tes liens, je suis honorée :)

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