vendredi 27 février 2009

Le soir au gaillard d'avant!

Que l'on se rassure, je continue à faire mon Lapin de Malheur. D'ailleurs, hier, mes quenottes de sagesse ont failli me rendre fou (fou comme dans "fou avec rage de dents"! vous voyez le genre...). Mais cela ne nous a pas empêché de mener à son terme boiteux un petit projet.


Nous étions donc une grosse quinzaine à nous retrouver dans un restaurant pirate du centre pour entonner des chants à hisser! Bonne soirée je pense pour tous les participants, majoritairement marins. Moules-frites, vins et rhum. Ambiance parfois paillarde et parfois mélancolique: le répertoire des océans est varié!


L'idée de base était de créer une soirée ouverte à tous sur le thème des Chants de Marin. Là où l'organisation (moi) a péché, c'est dans la diffusion de l'information à l'extérieur. Fit. Nous avons, pour compenser, rempli la petite salle avec encore plus de marins (mixtes :p pour les choeurs ^^ ) et amis de passages. Pour la prochaine, en préparation, les 24 premières heures de diffusion ont enregistré (via le site onvasortir.com, que je découvre et dont le fonctionnement me semble intéressant) une demi douzaine de réservations et je pense que les prochaines soirées ressembleront plus à ce que nous attendons au final.


En attendant, nous avons passé un bien agréable moment et, surtout, cela nous a permis de créer une petite base d'animateurs pour ces soirées qui devront nager très vite de leurs propres avirons... le Triton Maru ne restera pas à quai très longtemps!

mercredi 25 février 2009

Laapin.... Laaaaaapin.

Donc, la semaine dernière c'était un peu de la merde, faut bien le dire. Mais comme d'hab', une fois le plus bas bien atteint et digéré, on peut rebondir.


Retour à Marseille donc, où le souvenir de deux exams ratés a disparu aussi bien que le Mistral! Il fait donc beau, chaud: temps propice aux sorties.


Nous nous promettons donc pour le soir de fêter quelques soutenances. Mais avant de s'agglutiner autour de nos pintes, un de mes bons amis me propose d'aller grimper un peu: rien de mieux que du sport, enfin, je dis ça, c'est pasque tout le monde le dit!


Donc grimpette, tout se passe bien. Et au retour, paf, un flash. Mince en ville, on est bon pour deux points et 90 trucs. Ca aurait pu gâcher la soirée, mais non, il nous en faut plus. Je passe chez moi, ayant dans l'idée de prendre une douche et mon coloc au vol. Manque de pot: lui a déjà fait son vol. Il m'attend marri, allongé le pied cassé. Ca aurait pu gâcher la soirée, mais non. Les survivants courent au bar, boire à la santé des moins bien portants! On boit, on devise et ma foi, la soirée est excellente et le troquet, que je découvre, fort à mon goût. C'est au moment de partir que les clés du copain sont portées disparues... Instant de panique, descente dans le parking sous-terrain: la voiture aussi a disparu... vrai panique... c'est nous qui somme marrons. Ca aurait pu nous gâcher la soirée.


Bon, là, en toute honnêteté, ça a gâché la soirée ou ce qu'il en restait... se faire voler sa caisse, c'était un peu le coup de grâce... sans compter la panique pour l'appartement dont les passes ornaient le même trousseau. Fin, de nuit au commissariat, fin-bourrés, mais pas en cellule de dégrisement: comme quoi, on avait encore échappé au pire.


Je crois que je diffuse maintenant tout la guigne accumulée la semaine dernière... j'suis un chat noir?

vendredi 20 février 2009

Apprendre

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jeudi 12 février 2009

et ben voila...

Je l'avais bien dis... et pis deux en plus.
bon, il est plus de minuit. Je suis tout juste rentré. Demain dernière journée. Pas le courage de raconter tout ça.

mercredi 11 février 2009

L'hôpital qui se fout de la charité

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samedi 7 février 2009

Le sac sur le quai.

De retour à terre et sur le bon continent (le vieux, disons), j'ai très vite rattrapé le temps perdu:


J'ai observé la mode des Gens du Sud, l'ai particulièrement rejetée puis ai toasté ma carte-à-sous dans des boutiques loin d'ici pour remplir ma garde robe (j'ai aussi fait le tour de mes entrepôts pour en rapporter les pièces les plus mettables de ma collection).

J'ai étudié l'Auto Journal chez mon coiffeur, me suis procuré "Ente", qui roule et pétarade.

Me suis rasé et enfin, suis allé pointer à l'Akadémie. Le matin, j'y viens avec ma tasse de thé, je presse un peu le rembourrage des fauteuils de l'amphi pendant un nombre d'heures déraisonnables. Le soir, lorsque le quota est atteint, je prends ma tasse vide et redescend la colline jusqu'à mon Chez-moi.

Ah oui, Chez-moi fait aussi parti des choses nouvelles. Il compte deux chambres et un colocataire. Le Colocataire refuse obstinément que j'ai un cochon de lait apprivoisé. Pourtant, lui a une copine.

J'ai dégotté une iBrique, bien vite pwnée en iPhone presque rutilant. Pour faire comme tout le monde. Je refuse d'y installer le sabre laser et la boite à meuh, alors je ne sais vraiment pas comment le remplir.

Technologiquement, je me serai contenté de ça, voire de moins. Mais le Colocataire, en plus d'une copine, possède une télé et une playstation: nous les avons mises dans le salon et sa copine dans la chambre.

Comme Chez-moi sentait la vieille et le mauvais goût, je suis allé souvent chez Suédois pour dégotter des accessoires. Maintenant, l'ensemble claque et nous n'avons plus honte d'inviter et d'organiser des soirées qui cassent la baraque, les oreilles du voisinage et nos chances de récupérer la caution.


Je regrette simplement le cochon. J'ai pas le truc avec les bêtes, je sais. De chez Suédois, j'avais ramené des plantes: elles sont toutes mortes, sauf une que Colocataire arrose. Pour mon anniversaire en emménageant, Colocataire et l'Ami m'avaient offert un poisson. Plutôt mignon. Dans un aquarium en forme de verre à Porto. Il est mort (je crois avoir versé par inadvertance de la colle à tapisserie dans l'aquarium... mais en contre-partie, je lui donnais de l'amour et des croquettes à poisson tous les matins: ça n'aura pas suffit). C'est en gros les arguments que l'on me ressert chaque fois que je propose d'adopter une petite bête.


A défaut du cochon, il me faudrait peut-être un copain, mais ça, je crois que pour les garder (les copains), je suis encore plus mauvais qu'avec les bêtes...


Sinon, vivre à terre, on dirait que j'ai fais ça toute ma vie!

Bienvenue à bord du Triton Maru

Le corsaire a vécu. Je suis rentré au port et ai rendu ma lettre de marque.

Mais il semble que l'hiver soufflant ne suffit pas à éteindre l'appel du large. La tribune et les embruns me manquent. Si la majorité des marins, le sac à terre, sombrent taciturnes dans une barrique, ou pas; il en faut pour ne jamais la fermer, entretenir les légendes et palabrer gaiement. Que les minots entendent les histoires: les terres aux étés perpétuels, les filles des rades foraines; qu'un jour ils raccrochent leur Playstation et claquent la porte pour trimer sur un rafiot.
Comme j'ai une grande gueule, je pourrais, peut-être, être celui-là.

Et ma foi, le shanghaïage par les mots valant bien celui par le tafia, je compte bien y recruter un équipage.

En effet, la saison est peu propice à la navigation, même dans la petite mer, les vents soufflent et vous drosseraient à la côte sans vous laisser de reste. Ainsi, plutôt que de ronger mon frein en regardant le large, je mets ces mois à profit pour armer un nouveau vaisseau: bienvenue à bord du Triton Maru! Le rôle n'est pas fin prêt, la mission encore floue. Mais amarré à la Digue du Large, je pique la rouille et graisse les machines: cette coque appareillera au premier rayon du printemps, ce sont des esprits lointains qui l'animent.

 Pour parler plus sérieusement, les choix techniques sont encore secondaires. Le Chef s'accommodera de la plateforme et j'espère vous aussi. Lorsque rentrera l'argent du premier fret, nous envisagerons d'améliorer la place. Dans un premier temps, il s'agit surtout de se rappeler aux grâces de nos brokers-linkers et d'annoncer notre retour sur le marché. Et puis d'écrire: remplir les cales à barrotter de mots et d'images. Je pense que l'habitude reviendra. Déjà, il va bien falloir vous raconter qui je suis...